Le café est une boisson excitante qui retarde l'endormissement. Au-delà de cette évidence communément admise, quelle est l'action du café sur l'organisme ? Petite revue des organes et des fonctions sur lesquels le café a, ou n'a pas, d'influence.


Le cerveau

La caféine a une action vasoconstrictrice sur la circulation cérébrale. Elle allonge la durée de vigilance, retarde l'apparition de la sensation de fatigue, notamment lors des tâches intellectuelles ou répétitives. Elle prévient les migraines, diminue l'intensité des crises et potentialise l'effet analgésique de l'aspirine. Son action est donc bénéfique.


Le cœur

Chez les personnes en bonne santé, une consommation normale de café (jusqu'à 5 tasses réparties dans la journée) ne modifie ni les fonctions cardio-vasculaires, ni le rythme cardiaque, ni la pression artérielle. Cependant, certaines affections cardiaques conduisent à déconseiller l'usage du café.


Le foie

Le café stimule certaines activités enzymatiques et influence ainsi les effets de certains médicaments.


Les muscles

Les effets sont variables selon la personne et le type d'activité physique. La caféine excite le système nerveux central, elle accroît l'endurance en retardant l'apparition de la sensation de fatigue. Elle n'améliore pas les performances physiques mais facilite les activités qui nécessitent une coordination complexe, comme le pilotage de machines ou de véhicules.


Les poumons

La caféine possède une action broncho-dilatatrice qui prévient les crises d'asthme. Les poussières de café vert peuvent toutefois causer des réactions allergiques, cutanées ou respiratoires.


L'estomac

La cire et les graisses du café stimulent la sécrétion acide de l'estomac. Elles rendent le café indigeste avec du lait. Des cafés dégraissés permettent d'éviter cet inconvénient.


Les reins

La caféine a une action diurétique.


Le pancréas

Le café accroît la sécrétion externe du pancréas. Une consommation en quantité modérée n'est pas contre indiquée chez les diabétiques, sauf si elle entraîne un état de nervosité ou d'anxiété qui provoquerait une altération du contrôle de la glycémie.


La grossesse

Le café ne modifie pas les conditions physiologiques de la grossesse. Il ne constitue pas un danger pour l'enfant nourri au sein. Cependant, le fœtus élimine la caféine très lentement. Il est donc recommandé de limiter la consommation de café.


Antioxydant

De plus, le café contient un acide, l’acide chlorogénique qui est un puissant antioxydant naturel, permettant ainsi le retardement dans la fixation des plaques d’athéromes sur les artères et retardant ainsi l’apparition des maladies cardio-vasculaires.